Vin, mode d'emploi

 


Omniprésent dans les moments de partage, 
tout le monde y va de ses petites certitudes quand il s’agit de vin.
Cependant, combien parmi-nous maîtrisent vraiment 
les arcanes de ce breuvage ? Petite mise au point
sur 7 petits détails pour « briller » dans une conversation à table.

 
Est-ce qu’un bon vin est forcément cher ?
Tous les goûts sont dans les Domaines ou chez les cavistes ! Cependant tous les palais ne se ressemblent pas.

Quelle température de service pour le vin ?
Ce qui est certain : trop froid cela anesthésie le vin et trop chaud cela exhale l’alcool.
Cependant si vous pensez que boire un verre de blanc ou de rosé « glacé » désaltère... Peut-être, mais le taux d’alcool reste le même ! Quelques repères : vins rosés entre 8° et 10°C ; vins blancs entre 10° et 12°C et les vins rouges entre 16° et 18°C, voir 14°C pour certains.

C’est quoi un vin « bouchonné » ?
Cette odeur de moisi typique d’un « vin bouchonné » est souvent due à une molécule présente dans le liège qui contamine le vin. Pour faire simple et éviter les formules chimiques réservées aux scientifiques, disons simplement que le bouchon est souvent un des défauts du vin.

Pourquoi faut-il stocker les bouteilles de vin à l’horizontale ?

Parce que le bouchon doit être en contact avec le vin afin de rester humide et étanche pour éviter les risques d’oxydation. 

Le vin « fruité » ou « sucré »?
Que les choses soient claires : Un vin « fruité » n’est pas obligatoirement « sucré ».
Un vin sucré se perçoit par le goût (les vins moelleux ou liquoreux par exemple). Même si un vin fruité se perçoit nettement à l’odorat, il subsiste cependant des notes aromatiques en bouche et l’odorat se fait aussi par la bouche avec la « rétro-olfaction » !

Alors, on « carafe » ou on « décante » ?
En fait, c’est un peu la même chose mais pour des raisons différentes et avec quelques variantes dans la technique ! On (met en) carafe pour oxygéner le vin.
On « décante » un vieux vin en le mettant en carafe également mais délicatement, en faisant attention de réduire le plus possible son contact avec l’air extérieur et surtout, on s’arrête juste avant les dépôts au fond de la bouteille.

Le rosé, « piscine » ou pas ?
En transformant votre rosé en « banquise », non seulement vous ne respectez pas le travail du vigneron et surtout ça ne peut plus être du vin, mais de l’eau à base de vin.
Vous voulez de la fraîcheur ou moins d’alcool ? Conservez-le au frais ou... buvez une bière !
 
 Avec l’aimable collaboration de Vincent Pateux, Château La Verrerie, Puget s/ Durance.

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